20/06/03 - Festweise - Leipzig, Allemagne Set List: Brown Sugar Report: A quelques blocks seulement de la rue Jean-Sébastien Bach, "l'inventeur" de la musique, cette même musique ré-inventée ensuite par le bon Mozart, qui inventa sans le savoir le rock'n'roll (si, si !). Cela reste un champ à bières, dans la grande tradition, plein de gens venus là juste pour écouter le show, sans pouvoir voir quoi que ce soit. C'est quand même débile d'utiliser un champ, un terrain comme ça, alors qu'à côté, il y a un magnifique grand stade, tout neuf. Ce n'est pas la majorité, mais comme à Oberhaussen, beaucoup d'Allemands sont juste venu voir AC/DC. Moi pas. Je ne ferai pas dans la dentelle pour qualifier le concert de ce soir : un putain de grand show ! En bon Richardien, je commence par Happy, juste après Thru And Thru, dont on continue à regretter le fait que Charlie n'essaye pas de tenir ses "boum boum" à intervalles réguliers comme sur "Voodoo Lounge" et dont les "Fucking blues" de Keith font beaucoup moins réagir nos amis Teutons que nos amis Ricains. Happy, donc. Keith commence très vite, sans que Ron n'ait eu le temps de s'installer sur son tabouret. Grosse version, qui devient géniale sur la fin. Au moment de tout arrêter, Keith continue de mouliner, comme ça, au feeling. Autour, comme c'est le cas en pareille occasion, on se regarde deux secondes, et hop on redémarre la machine, pour une minute supplémentaire. A déplorer ce soir, l'abscence d'un titre long, tel Can't You Hear Me Knocking ou Midnight Rambler. Mais tant d'autres bonnes choses à se mettre sous la dent. If You Can't Rock Me, All Down The Line, Wild Horses, que de superbes versions. Comme à Oberhausen, on a Rock Me Baby avec les frères Young. Musicalement plus précise qu'à Oberhausen, moins longue, moins spontanée. Notre homme Ron sautillant sur un pied, essayant de suivre les traces de son kangourou de collègue, voilà qui est génial. Cette fois-ci, Mick gére bien le final, il n'y a qu'une fausse fin, mais il se déchaîne comme jamais auparavant. "Es-tu vraiment sûre que cet homme va bientôt avoir 60 ans ?" demandais-je à ma copine Sonoko. Avant la B-stage, Sympathy For The Devil, super, puis sur la petite scène, Mannish Boy, You Got Me Rocking et Street Fighting Man. Un pauvre Allemand à côté de moi, totalement ravagé par la bière, s'entête à crier "Eh Ron!" à chaque fois qu'il passe devant nous. Le problème c'est qu'il a crié ça aussi quand Keith est passé. Houblon, quand tu nous tiens ! Retour sur la scène principale, avec un grand Gimme Shelter, Mick s'autorisant en fin de titre des fioritures vocales qu'il tente rarement. Et, alors qu'on s'apprête à vivre une fin de concert pépère, une dernière surprise nous attend
sur Honky Tonk Women, Chrissie Hynde vient rejoindre les Stones. Pour chanter le deuxième couplet, qu'elle prend sur un ton plus haut que Mick, comme le fait aussi Miss Crow. Superbe passage, Mick sait se tenir, en évitant de trop se coller à Chrissie. Un bien beau moment sur Satisfaction, le vent très présent toute la journée envoie des nuages de confettis rouges sur Charlie qui, comme aux plus belles heures du clip de It's Only Rock'N'Roll, reste stoïque, de marbre. Un Jumpin' Jack Flash très fort, pour définitivement enfoncer le clou et faire taire certains blaireaux vociférant des "louder than the Stones", pathétiques, quelques heures auparavant. Keith a sorti une nouvelle guitare pour l'occasion, m'a-t-il semblé. Ils lont fait ! Voir Angus et Malcolm reprendre avec Keith & co « Rock me baby » est le rêve de tout fan
Egalement au programme les PRETENDERS, super guitariste et voix fabuleuse de Chrissie Hynde qui reviendra sur scène pour « Honky tonk Women » . AC/DC est le deuxième meilleur groupe du monde sur scène et na pas déçu, malgré les conditions ( plein jour, vent, scène restreinte ). Pas sûr quil avait le droit dutiliser la passerelle des STONES, jai cru entendre Brian Johnson lancer un « Fuck it » avant dy aller, bientôt rejoint par Angus sur « Let there be rock ». 1h30 de show , que des classiques à un rythme denfer ! Photo:
(Set-list : IORR - Photo: Leipziger Volkszeitung) |
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