09/09/03 - The Point - Dublin, Irlande

Set List:

Street Fighting Man
Start Me Up
If You Can't Rock Me
Don't Stop
Wild Horses (avec Andrea Corr)
You Can't Always Get What You Want
It's Only Rock'N'Roll
Everybody Needs Somebody To Love
Tumbling Dice
Slipping Away
Happy
Sympathy For The Devil
Can't You Hear Me Knocking
You Got Me Rocking
Paint It Black
Honky Tonk Women
Brown Sugar
Satisfaction
Jumping Jack Flash

Report:

Guinnessland part I. “In Dublin fair city where the girl are so pretty”, disait la chanson quand j’étais au collège, et oui c’est plutôt une jolie ville. Caviar night ce soir, aussi bon que le deuxième Glasgow. J’entends, sans le voir, un bout du soundcheck. Bernard chante encore et Keith refait You Win Again renforçant les spéculations quant à l’éventualité d’une version live dès ce soir.
On part avec Street Fighting Man, puis Start Me Up avec un public en délire. Ce soir c’est un show en théâtre un poil plus grand que l’Aragon, alors pourquoi l’écran et pourquoi ce son toujours un poil trop fort ? Enfin tout cela est vite oublié car la tempête est bien trop forte pour qu’on puisse penser à de tels détails. If You Can’t Rock Me, Don’t Stop, puis le premier frisson de la soirée, Wild Horses, chantée en duo avec une gloire locale, Andrea Corr. Elle est bien moins à son aise qu’une Sheryl Crow, mais elle a au moins le mérite de connaître impeccablement son texte. Un grand bravo à Mick qui a su contenir ses instincts et qui n’est pas parti dans un jeu de pelotage comme il le fait parfois avec la jolie blonde précédemment nommée… Après You Can’t Always Get What You Want et It’s Only Rock’N’Roll, c’est Everybody Needs Somebody To Love, sur laquelle Ron utilise sa guitare argentée. Un autre très beau frisson. Tumbling Dice et puis vient Keith, qui nous illumine comme au deuxième soir à Glasgow. Il s’avance vers le micro, le sourire plus malin que jamais, car lui sait déjà ce qui va se passer : Loch Lomond, et pendant quinze secondes, Keith et le public chantent en chœur. Pui!s Keith laisse les Irlandais continuer tout seuls avant de conclure en harmonie avec tout ce peuple fou de joie. Une minute merveilleuse, dans ce théâtre qui était autrefois un des nombreux entrepôt construit dans ce quartier des docks, intelligemment réhabilité en salle de spectacle (le premier jamais joué étant le clip “Desire” de U2), et qui ce soir, le temps d’un hymne retrouve la couleur, la sueur de ce peuple fier et courageux. J’en oublierai presque de mentionner Slipping Away et Happy, (version avec restart, because attaque désastreuse) et encore plus Sympathy For The Devil. Can’t You Hear Me Knocking avec Ronnie très à son aise. Mister Wood, roi de la fête, facile vainqueur à l’applaudimètre, un autre beau frisson de la soirée. You Got Me Rocking, un peu facile, mais c’est la fin de la tournée, puis Paint It Black, de nouveau placée vers la fin. Pas de B-stage, on est dans un théâtre. Et la fin est donc ronronnante mais de qualité, avec Honky Tonk Women, Brown Sugar, Satisfaction et Jumpin’ Jack Flash en rappel. “In Dublin fair city where the girls are so pretty”.
Wilfried Boré

Photo:

licks090903

 

(Set-list : IORR)